L’ADHUC demande la libération d’un opposant congolais

Le président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loamba Moké, a lancé un appel aux autorités congolaises pour la libération de l’opposant Gilbert Tsonguissa mis en examen par la justice pour non respect des lois du pays.

Publié le 8 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

Membre de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), le parti de l’ancien président Pascal Lissouba (1992 à 1997), M. Tsonguissa a été arrêté le 1er décembre pour avoir tenu une réunion sans l’autorisation préalable des autorités congolaises.

Relâché le 2 décembre, M. Tsonguissa, un proche de Moungounga Nkombo Nguila, un ancien ministre des finances de Lissouba, a été une nouvelle fois interpellé, puis mis en examen. Au cours d’un entretien avec APA, le président de l’ADHUC a estimé que les raisons de cette mise en examen n’étaient pas fondées.

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«Les motifs de cette mise en examen sont flous car, mis à part l’obtention d’une permission pour la tenue de sa réunion, les autorités congolaises reprochent à Tsonguissa d’avoir porté atteinte à l’intégrité de l’Etat, ce qui n’est pas vrai, a affirmé Loamba Moké.

Selon lui, M. Tsonguissa ne se reconnaît pas dans ce qui lui est reproché et attend que lumière soit faite sur sa détention. Surtout que depuis son interpellation, il n’a jamais été entendu par la justice, selon la Convention nationale pour les droits de l’homme (CONADHO).

Le ministre congolais de la communication, porte-parole du gouvernement, M. Alain Akoualat Atipault, a estimé, pour sa part, qu’il faut laisser la justice faire son travail. «Nous sommes dans un Etat de droit. Si le parquet qui l’a interpellé ne trouve pas de charge contre lui, il sera relâché», a-t-il ajouté.

M. Akouala a nié toute implication des autorités congolaises dans l’arrestation de Gilbert Tsonguissa dont la mise en examen, selon certaines sources, serait l’oeuvre des dirigeants de certaines tendances de l’UPADS qui n’acceptent pas l’intrusion de la branche de l’UPADS de Moungounga Nkombo Nguila dans la vie politique nationale, à la veille des élections présidentielles de 2009.

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L’arrestation de M. Tsonguissa est la preuve du malaise au sein du parti de l’ancien président Lissouba qui a éclaté en plusieurs courants ayant chacun l’ambition de présenter un candidat aux prochaines élections présidentielles pour lesquelles l’UPADS va présenter la candidature de M. Ange Edouard Mpoungui, une candidature qui ne semble pas faire l’unanimité au sein de cette formation politique.

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