Africa Fête, un signe d’espoir pour les nouveaux talents
Africa Fête constitue « un signe d’espoir, une porte de sortie pour les talents nouveaux africains », selon la chanteuse béninoise Falyssa, qui prend part aux manifestations commémorant les 30 ans d’Africa Fête, un concept initié par le Sénégalais Mamadou Konté pour promouvoir les jeunes talents.
Publié le 8 décembre 2008 Lecture : 1 minute.
« Le milieu de la musique n’est guère facile. Quand vous avez un label comme Africa Fête qui vous donne l’opportunité de vous exprimer, c’est inestimable pour la jeunesse que je représente », a confié la jeune artiste à APA.
Pour illustrer ses propos, elle cite son propre exemple, « c’est la première fois que je me produis en dehors du Bénin. C’est une première pour moi et je le dois à cette structure ». Selon elle, c’est l’absence de structures de ce genre qui explique la lenteur constatée dans la révélation des nouveaux talents et leur tendance à s’expatrier, « si vous n’avez personne pour vous aider sur le plan local, il faut envisager d’autres options ». Par contre, s’il y avait plus de plateformes à l’image d’Africa Fête qui favorisent l’expression des jeunes talents, beaucoup de jeunes artistes seraient déjà connus, a-t-elle estimé.
Pour elle, « les véritables sonorités sont en Afrique et donc rien ne devrait s’opposer à l’avènement de la musique du continent. La musique africaine reste encore très exploitable. Les vraies sonorités sont ici parce que l’Afrique est restée pure, authentique ». « Elle n’a pas encore atteint un certain degré de sophistication, ce qui fait qu’elle peut encore offrir quelque chose qui a de l’âme », a encore dit Falyssa.
