Le Vice-président invite les dirigeants politiques zimbabwéens à taire leurs divergences

Le vice-président kenyan, Kalonzo Musyoka, a invité le président Robert Mugabe et le Premier ministre désigné Morgan Tsvangirai, à mettre de côté leurs différends politiques pour s’engager dans un dialogue véritable en vue de mettre fin aux problèmes politiques et économiques actuels du pays.

Publié le 6 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

S’exprimant à Nairobi, Musyoka a exhorté les deux dirigeants à trouver un accord politique commun pour permettre au gouvernement de coalition de fonctionner et ensuite de poursuivre un programme de développement commun pour le bien du peuple zimbabwéen.

Il a déclaré que le Zimbabwe doit s’inspirer de l’expérience du Kenya où un accord entre le président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga a été signé pour former un gouvernement de coalition, mettant ainsi fin aux pires violences post-électorales qu’ait connues le pays et qui ont tué 1000 personnes et déplacé plus de 300000 autres entre janvier et février.

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« Les Kenyans ont montré au monde que les gouvernements de coalition peuvent fonctionner en Afrique et je suis sûr que le Zimbabwe peut en faire autant si les dirigeants arrivent à résoudre leurs différences à l’amiable », a-t-il souligné.

Le Zimbabwe qui subit actuellement une épidémie de cholera qui a fait 500 morts, dans une période de crise économique aigüe, a été privé de gouvernement pendant les mois ayant suivi les élections présidentielles controversées.

Dans la même foulée, Musyoka a salué l’avancée notée cette semaine dans l’accord de paix burundais à la suite du sommet de l’Initiative de paix régionale des chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique de l’est qui vient de s’achever au Burundi.

Le sommet a pris fin avec une avancée concernant les deux questions pendantes qui bloquaient le processus de paix entre le gouvernement et le principal groupe rebelle, le PELIPEHUTU-FNL qui combat le gouvernement.

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Le vice-président a souligné que l’accord est un véritable cadeau de Noël au peuple burundais. Présidé par le chef de l’Etat ougandais, Yoweri Museveni, avec la participation du vice-président Musyoka, le sommet a réussi à convaincre le PELIPEHUTU-FNL de changer d’appellation pour pouvoir s’inscrire comme parti politique.

Aux termes de l’accord, 33 cadres du PELIPEHUTU-FNL y compris son président, Agathon Rwasa, vont rallier le gouvernement.

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Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a également accepté de libérer les prisonniers politiques et de guerre.

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