Le prix du mouton s’envole à Yaoundé, à la veille de la Tabaski

Le prix du mouton s’est littéralement envolé depuis quelques jours dans la capitale camerounaise, Yaoundé, à la veille de la fête de la Tabaski prévue lundi dans le pays.

Publié le 7 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les tarifs, qui vont de 60 à 200. 000 FCFA selon la taille de la bête, ne semblent pas inciter les acheteurs dans les points de vente installés en différents endroits de la ville.

«La Fête du mouton devient celle des riches au fil des ans, au détriment des petites bourses obligées de se cotiser à quatre ou cinq, pour s’acheter une bête », se lamente Hadji Alioum, vendeur de brocante au lieu-dit Commissariat du 8è.

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L’année dernière, explique-t-il, une bon mouton coûtait entre 80 et 90. 000 FCFA. Aujourd’hui, il en faut pratiquement le double pour l’acheter.

Pour justifier cette flambée des prix du mouton sur le marché, plusieurs vendeurs interrogés par APA invoquent l’augmentation du prix du litre de carburant, qui a été répercuté sur le coût du transport.

«Le gros du bétail vient des provinces septentrionales du Cameroun, voire du Tchad, et aujourd’hui on trouvera difficilement des bêtes à prix démocratiques», se défend pour sa part El Hadj Mouhamad, propriétaire d’un grand troupeau qui avait, samedi, à peine écoulé une dizaine de têtes.

Pour plusieurs petites bourses cependant, rien ne sert de courir. . . . il faut attendre la dernière heure, au moment où les vendeurs commencent à paniquer faute de clients.

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C’est à ce moment que les prix chutent.

Le Cameroun compte quelque 20 pour cent de musulmans, sur une population totale estimée à 17 millions d’âmes.

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