Les nouvelles mesures pour lutter contre le grand banditisme
Les agents des Forces de l’ordre en Guinée ne pourront plus porter leur uniforme en dehors des heures de services et pourraient l’objet de dénonciation à leur supérieur, par n’importe quel citoyen.
Publié le 5 décembre 2008 Lecture : 1 minute.
La mesure gouvernementale est destinée à lutter contre le grand banditisme, phénomène qui a également conduit au renforcement des dispositifs de sécurité dans des lieux stratégiques comme l’Aéroport international de Conakry et le Port autonome de la capitale.
Les autorités ont constaté que des agents des forces de sécurité avaient été mêlés à des actes criminels, selon une source officielle. Plus aucun véhicule ne pourra, non plus, circuler avec des vitres teintées, s’il n’est de ceux affecté aux services officiels, selon la même source, précisant que « le gouvernement invite les populations des quartiers à collaborer dans ce combat, en dénonçant les groupes de malfrats qui écument la cité ».
L’insécurité est devenu un phénomène inquiétant à Conakry, où des experts en mission d’audit de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) ont été la cible d’une attaque par des bandits, qui leur ont tout pris, dans la nuit de dimanche au lundi derniers. Ils se rendaient à leur hôtel, à bord d’un bus qui leur avait été affecté. Sur le même registre de l’insécurité, une radio privée a annoncé à Conakry, le kidnapping dans un quartier périphérique de la capitale, du fils d’un ancien ministre guinéen.
Les ravisseurs réclameraient une rançon de 50 000 dollars.
