L’Afrique a besoin de réformes foncières pour combattre la pauvreté, selon des experts

APA-Addis-Abeba (Ethiopie) Des experts de la Commission de l’Union africaine, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (ECA) et de la Banque africaine de Développement (BAD) ont appelé à des politiques et réformes foncières pour s’attaquer à la question de la pauvreté, de la sécurité alimentaire, et plus généralement la stabilité en Afrique.

Publié le 4 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Ces organisations régionales s’étaient retrouvées mercredi à Addis-Abeba pour un forum régional de trois jours afin de discuter de la politique foncière en Afrique du Nord. Les officiels de la Commission de l’UA, de la CEA et de la BAD ont à cette occasion insisté sur la nécessité d’instaurer des partenariats solides pour la mise en place de réformes foncières en Afrique. Josue Dioné, le Directeur de la Division sécurité alimentaire et développement durable de la CEA a estimé que « plusieurs parties du continent étaient secouées par des conflits liés à l’échec des systèmes de gouvernance, de contrôle et d’utilisation de la terre ». Selon M. Dioné, pour s’assurer de la pertinence de la politique foncière et des réformes agraires en Afrique, le continent doit reconnaître la nécessité de mettre en place un cadre stratégique pour résoudre les conflits relatifs à la souveraineté des Etats sur la terre. Peter Mwanakatwe, un expert de la BAD, a fait le lien avec l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, notamment la promotion de l’égalité des sexes et la responsabilisation des femmes. La rencontre d’Addis-Abeba devrait permettre d’arriver à un consensus sur les révisions à faire pour finaliser le document régional préliminaire sur la politique foncière en Afrique du Nord.

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