Les partisans de Ould Boulkair dénoncent des tentatives de destitution

  La tentative de destituer le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkair par les parlementaires soutenant le putsch du 6 août 2008 constitue un second coup d’Etat, a déclaré le député Khalil Ould Tiyib, vice-président de l’APP (Alliance Populaire Progressiste) à APA, à Nouakchott

Publié le 4 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Selon le député de l’APP, les parlementaires soutenant le putsch «ont reçu du chef du Haut conseil d’Etat, au pouvoir depuis le 6 août 2008, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, l’ordred de destituer Messaoud Ould Boulkair et ils s’y préparent pour jeudi ». M. Ould Tiyib a insisté sur le fait que « les amendements adoptés le 26 novembre par les députés autorisant la destitution du président de l’Assemblée nationale sont illégaux parce que ce dernier a été élu pour cinq ans ». Il a indiqué que la majorité parlementaire soutenant le coup d’Etat a choisi M. EL Arbi Ould Jidein, 1er vice-président de l’Assemblée nationale et ancien colonel de l’armée, pour remplacer l’actuel président. Actuellement en visite en Afrique du Sud, M. Messaoud Ould Bulkhair avait déclaré solennellement après le putsch du 6 août 2008, son soutien au président déchu, M. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Selon la constitution, les amendements du règlement intérieur de l’Assemblée doivent être validés par le Conseil constitutionnel. Bien que son parti, l’APP, ne compte que 5 députés, M. Messaoud avait été élu presque à l’unanimité dans le cadre d’un arrangement au sein de la majorité soutenant à l’époque le président déchu. Il avait boycotté toutes les plénières de l’Assemblée nationale depuis le coup d’Etat, contrairement à son collègue du Sénat.

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