Les Nations Unies dénoncent les violations des droits de l’homme au Liberia

APA-Monrovia (Libéria) La Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) dénonce dans son rapport semestriel, les nombreuses violations des droits de l’homme au Liberia, a appris APA, sur place.

Publié le 4 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le rapport met en lumière la prévalence de viols et d’autres formes de violences basées sur le genre, en particulier sur des mineures, qui sont aussi parfois, les auteurs présumés de ces violations. La MINUL a, dans son rapport, également exprimé sa préoccupation au sujet de l’application de la peine de mort. La loi pénale autorisant son application n’a pas été officiellement adoptée. Les pratiques traditionnelles néfastes, y compris des épreuves atroces, les meurtres à des fins rituels et les mutilations génitales féminines (MGF) continuent d’être pratiquées avec impunité. Le rapport souligne également les défis qui se posent dans le système de judiciaire, y compris dans les tribunaux et dans la police nationale libérienne, les retards dans la mise en oeuvre de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (INCHR). Le document reconnaît toutefois que des mesures ont été prises pour faire face aux violations de droits de l’homme dans le pays. La construction ou la rénovation des centres de détention, la mise en place d’un institut d’études judiciaires pour la formation des magistrats, et l’introduction de programmes visant à lutter contre le viol et la violence sexuelle, sont des acquis, pour l’ONU. En dépit de ces améliorations, le rapport note que l’application de la peine de mort est soutenu par le gouvernement du Libéria, pour les vols à main armée, le terrorisme et la piraterie. Le rapport demande au gouvernement de nommer les membres de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme et de rendre fonctionnelle celle-ci, en urgence.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires