La tension encore vive dans un village kenyan, après le passage d’assaillants ougandais

  Une vive tension continue de régner dans le district de Turkana (Nord du pays) à environ 400 km de Nairobi mercredi à la suite de l’attaque la veille du village de Loringit par des assaillants ougandais, faisant 9 morts et cinq blessés graves.

Publié le 3 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les auteurs de ce raid étaient repartis en Ouganda, en emportant avec eux 2. 000 animaux appartenant aux habitants du village (chameaux, ânes, moutons, chèvres et vaches) selon des sources officielles. Quatre des assaillants ont été tués ont précisé les mêmes sources. Le chargé des relations publiques de la Croix Rouge kenyane, Titus Mungo’ou a expliqué à APA à Nairobi, qu’au moins 200 habitants de la localité ont été affectés par cette attaque. La tension était encore perceptible dans la zone, avec les cadavres abandonnés sur place, "la communauté n’ayant pas encore enterré les corps", a-t-il précisé. Selon M. Mungo’ou, la Croix Rouge kenyane et certaines organisations religieuses se préparent à enterrer les cadavres comme cela avait été le cas l’an dernier à Lokwomosin dans le même district de Turkana, lorsque l’église catholique avait aidé à l’enterrement des personnes tuées dans un raid similaire. "Le Commissaire de district a également confirmé que les populations sinistrées avaient besoin d’une aide alimentaire d’urgence. D’ores et déjà, l’aide en vivres que le gouvernement avait accordée au district sont épuisées depuis belle lurette", a poursuivi M. Mungo’ou. La plupart des familles affectées ont perdu chameaux, ânes, moutons, chèvres etc. La Croix Rouge est en train d’évaluer l’ampleur de la crise humanitaire dans cette province.

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