Les biens immobiliers de Hissene Habré au Tchad rasés au Bulldozer

Les avocats de l’ancien président du Tchad (juin 1982 – décembre 1990) Hissein Habré, exilé au Sénégal depuis 17 ans ont dénoncé la casse au bulldozer de l’ensemble des biens immobiliers appartenant à leur client mais également à son père, sa mère et ses proches.

Publié le 3 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

« Ces actes insensés sont accomplis après la récente condamnation à mort, prononcée par contumace à l’encontre de M. Hissein Habré », souligne un communiqué parvenu mercredi à APA. Rappelant que cette condamnation à mort est intervenue au terme «d’un simulacre de procès» et le « verdict honteux et infamant » la même source précise que « Habré n’a jamais comparu devant une quelconque juridiction tchadienne, jamais cité, encore moins informé de quelque procédure le concernant. » « Le nom de M. Habré n’a été cité et rajouté dans la version finale de la décision de justice qu’au tout dernier moment de sa rédaction », ajoute le communiqué, soulignant que l’Arrêt de la Cour de N djamena n’a été rendu public qu’au terme de plusieurs semaines d’attente. Selon le communiqué, la dernière version de cette décision a mis en cause le Président Habré dans des actions menées par la Rébellion tchadienne contre le régime. Or, en réalité, a poursuivi la même source M. Habré n’est en rien associé à la rébellion. « La furie qui habite le régime de Deby, au pouvoir depuis bientôt 18 ans, le conduit dans une logique de collusion avec tous ceux qui se sont fixés le dessein de liquider le Président Habré », note la même source. L’ancien président tchadien est défendu dans ce dossier par le Sénégalais El Hadj Moustapha Diouf, le Français François Serres et le Malien Mamadou Ismaïla Konaté.

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