Le Front anti putsch rejette l’appel au dialogue

  Le Regroupement des Forces Démocratiques (RFD) de M. Ahmed Ould Daddah s’est dit « indigné » des propositions et « réserves figées » du Front National de Défense de la Démocratie (FNDD, anti-putsch) sur la question du dialogue avec le pôle majoritaire à l’Assemblée Nationale.

Publié le 3 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le dialogue tripartite auquel appelle le RFD impliquerait la formation Ould Daddah, le Front et la majorité parlementaire, et servirait comme prélude à la tenue des « Etats Généraux de la Démocratie », que veut convoquer le Haut Conseil d’Etat, au pouvoir. Le RFD regrette qu’en dépit de "six semaines d’efforts pour lever les réserves" du FNDD, les adversaires du putsch continuent de « refuser tout dialogue » avec le pôle majoritaire à l’Assemblée Nationale, tout comme ils excluent « toute participation » à une concertation politique.

Pour le FNDD, un dialogue pour la recherche d’une solution consensuelle à la crise équivaudrait à accepter le putsch comme fait accompli. Le Front considère en outre que les partis politiques de Mauritanie sont désormais répartis entre partisans et adversaires du putsch du coup d’Etat. Pour les frontistes, le RFD est dans le camp de ceux qui ont soutenu le renversement du régime démocratique, le 6 août dernier. Dans un communiqué dont APA a obtenu copie, le parti de Ahmed Ould Daddah a noté avec satisfaction, la réponse favorable du pôle majoritaire du Parlement, qui a exprimé sa disponibilité pour le dialogue entre tous les partis politiques.

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