Le FPI fait part à l’Onu de ses préoccupations au sujet de la situation sociopolitique du pays
Une délégation du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) conduite par son président, Pascal Affi N’guessan, a exprimé mardi, ses préoccupations au représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d’Ivoire, YJ Choi, au sujet de la situation sociopolitique actuelle du pays.
« Certaines choses ont encore tendance à trainer notamment les questions de sécurité et de la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, toutes choses qui ne suivent pas le rythme du processus électoral », a dénoncé M. Affi.
Selon lui, cette situation constitue « une grande préoccupation parce que ce sont deux choses qui doivent converger pour garantis des élections ouvertes, justes et transparentes ». Si comme il est dit, a poursuivi Pascal Affi N’guessan, « la crise actuelle a sa source dans des élections mal organisées le souhait du FPI est que les prochaines élections se tiennent dans un environnement sécurisé, dans la transparence et la sérénité afin que les résultats qui en découleront ne souffrent d’aucune contestation ».
Il s’est réjoui du fait qu’en dépit de quelques difficultés observées au départ notamment sur la question de l’identification et de l’enrôlement des électeurs, le processus connait un déroulement ‘’satisfaisant’’. Pour le Président du FPI, les risques d’affrontements comme ceux survenus récemment à Séguéla dans le bastion des Forces Nouvelles, peuvent contribuer, si les deux préalables évoqués ne sont pas résolus, à ne pas atteindre l’objectif visé. « Il est important qu’en tant que structure d’appui, l’ONUCI voit comment elle peut nous aider à faire en sorte que toutes les questions essentielles soient réglées d’ici la tenue prochaine des élections » a estimé l’ancien Premier ministre ivoirien.
« Il faut que les négociations à venir prennent en compte les aspects qui nous semblent en retard ou relégués au second plan de manière à ce que les élections aient lieu dans un pays unifié, pacifié, normalisé, où l’Etat est présent dans chaque parcelle du territoire et où les ex-combattants des Forces Nouvelles sont tous désarmés et où les structures régulières assurent la sécurité et gèrent l’ensemble des prérogatives de l’Etat » a encore préconisé le président du FPI
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