Pour sa première sortie du Soudan, le général Burhane chez son allié égyptien

Le 29 août, le général Abdel Fattah al-Burhane effectue un voyage chez son allié du Nord après quatre mois de guerre contre les paramilitaires.

Le général Abdel Fattah al-Burhane (à droite) monte dans un avion à destination de l’Égypte à l’aéroport de Port-Soudan, le 29 août 2023. © Sudan’s Transitional Sovereignty Council / AFP

Publié le 29 août 2023 Lecture : 1 minute.

Le général Burhane, chef de facto du pays depuis son putsch de 2021, doit s’entretenir avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi « des derniers développements au Soudan et des relations bilatérales entre les deux pays », précise le Conseil de souveraineté, plus haute autorité du pays, dans un communiqué.

Pour la première fois à Port-Soudan, le général Burhane est apparu en public en costume civil. Depuis le début de la guerre, il avait fait de très rares apparitions en treillis, arme à la main, multipliant les déclarations belliqueuses. Son avion a décollé de Port-Soudan, la seule ville du pays dont l’aéroport fonctionne, celui de Khartoum ayant été bombardé au premier jour de la guerre.

la suite après cette publicité

« En finir avec la rébellion »

Le général Burhane est accompagné du chef des renseignements soudanais, Ahmad Ibrahim Muffadal, et du ministre intérimaire des Affaires étrangères, Ali al-Sadeq. Il s’agit de son premier voyage hors du pays, alors que des rumeurs de négociations entre les deux généraux à l’étranger se multiplient.

Il était arrivé le 27 août à Port-Soudan, où il avait appelé à « en finir avec la rébellion » des paramilitaires. Plusieurs tentatives de médiation pour mettre fin au conflit, principalement par l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, ont échoué.

En juillet, l’Égypte, qui a accueilli plus de 250 000 réfugiés soudanais, avait lancé un groupe des pays voisins du Soudan avec six autres pays.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Au Soudan, des milliers de cadavres et un risque d’épidémie

Le Darfour, un scénario cauchemardesque aux portes du Tchad

Contenus partenaires