Grogne des soldats à Harare

  Des soldats zimbabwéens sont entrés dans un mouvement d’humeur, a constaté APA sur place à Harare, la capitale du Zimbabwe.

Publié le 2 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les soldats ont dévalisé des boutiques et molesté des cambistes, qu’ils accusent d’être à l’origine du manque de devises étrangères au Zimbabwe.

Les soldats ont brisé les vitres des boutiques et chassé les cambistes d’un hôtel cinq étoiles au Centre d’Harare.

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Selon des témoins oculaires, les soldats scandaient des cris de « la guerre » alors qu’ils se déplaçaient du centre ville, vers le quartier des affaires.

Plusieurs soldats ont été arrêtés après ces attaques, la troisième en moins d’une semaine.

Ces mouvements d’humeur témoignent du mécontentement généralisé au sein des forces de sécurité zimbabwéennes, à cause des difficultés économiques du pays, souligne t-on à Harare.

Les soldats seraient mécontents à cause des limites, concernant les retraits de liquidités imposées par la Banque Centrale.

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Ils déplorent aussi, l’inaction des autorités dans le règlement des pénuries d’eau qui ont, selon certaines sources, causé la mort de plus de 425 personnes, au cours des trois derniers mois.

A titre d’exemple, la limite de retraits journaliers d’argent liquide fixé à 500. 000 dollars zimbabwéens (soit 7 dollars américains selon le taux de change officiel) n’est même pas suffisante pour le ticket du bus entre la banlieue et le centre-ville.

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La Banque centrale du Zimbabwe (RBZ) a promis de revoir à la hausse, la limite de retrait journalier.

Cependant certains zimbabwéens accusent la RBZ d’alimenter le marché noir de devises, avec les rares billets de banque, alors que les banques conventionnelles souffrent.

Le Gouverneur de la RBZ, Gideon Gono a rejeté à plusieurs reprises, ces accusations.

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