Le Président Gbagbo s’inscrit sur les listes électorales

« Ca se déroule bien. Mais à mon avis c’est un peu lent. C’est la méfiance de tous les acteurs qui fait qu’on est obligé d’aller lentement mais sûrement. Sinon jusqu’à présent on peut dire que ça se déroule très bien. » a déclaré M. Gbagbo après s’être enrôlé en début d’après midi au groupe scolaire de la Riviera Golf 1 à Cocody, son lieu habituel de vote depuis qu’il était dans l’opposition.

« Chacun est libre. En Côte d’Ivoire chacun est libre de parler. C’est aux décideurs de décider. C’est au président Mambé que cette réclamation s’adresse » a-t-il ajouté à propos des voix qui s’élèvent pour réclamer le report de la fin de l’opération d’identification et du recensement électoral, fixée au vendredi 29 novembre, par la commission électorale indépendante, dans le district d’Abidjan.

« C’est une sortie de crise et on ne sort pas d’une crise due à une rébellion facilement. Je vous ai toujours dis qu’on en sort pas comme on sortait d’un dîner de gala. Donc il y a des petits soubresauts. Ce ne sont que des soubresauts et c’est ça qui est heureux c’est-à-dire que même s’il y a quelques soubresauts à Bouaké, à Séguéla, ce ne sont que des soubresauts » a ajouté Laurent Gbagbo.

Gbagbo commentait les affrontements survenus lundi à Séguéla entre les soldats de l’ex rébellion des forces nouvelles et des assaillants non identifiés, faisant plus de dix morts, selon un nouveau bilan établi mardi. « Nous tenons le cap. Nous allons vers les élections et donc nous allons vers la fin définitive de la crise. Même après les élections on aura encore quelques petits soubresauts et crises mais ce n’est pas grave » a-t-il conclu.

L’opération d’identification, l’étape ultime qui mène vers des élections, a démarré le 29 septembre dans le district d’Abidjan où elle a connu quelques difficultés logistiques et sécuritaires.