La police interdit les rassemblements de l’opposition

La police zimbabwéenne a interdit deux rassemblements dans la capitale Harare lors desquelles les responsables du Mouvement pour le Changement Démocratique (MDC) de l’opposition devaient s’adresser à leurs militants sur les pourparlers en cours pour le partage du pouvoir, a annoncé le parti samedi sur place.

Publié le 23 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le MDC, dirigé par Morgan Tsvangirai, a indiqué que la police avait refusé de délivrer une autorisation de rassemblement dans les banlieues fortement peuplées de Kuwadzana et Glen View, évoquant l’épidémie de choléra comme prétexte à cette mesure d’interdiction.

Le parti de l’opposition a taxé cela de « jeu », indiquant que l’interdiction faisait partie d’un cocktail de mesures politiques visant à pénaliser le MDC pour « n’avoir pas joué le jeu » dans le processus du dialogue. «Les rassemblements constituent la seule plateforme à travers laquelle le MDC peut communiquer avec ses membres et toute tentative d’interdiction de rassemblements est synonyme de suffocation politique », a indiqué le parti.

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Il a déclaré que la police n’avait pas indiqué une nouvelle date pour la tenue des rassemblements qui devaient avoir lieu vendredi et samedi. Le MDC est engagé dans d’âpres discussions avec la ZANU/PF du Président Robert Mugabe autour des postes dans le cadre proposé pour un gouvernement d’union.

Des désaccords sur le contrôle du ministère-clé de l’Intérieur et la nomination de gouverneurs provinciaux et ambassadeurs ont causé le blocage de la formation du gouvernement d’union depuis la signature de l’accord de partage de pouvoir au mois de septembre.

Tsvangirai, leader de l’opposition devrait occuper le poste de Premier Ministre dans le cadre de cet accord, organise des rassemblements à travers le pays pour informer ses militants de l’évolution des négociations.

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