L’Etoile du Sahel et le CSS, pour conforter la suprématie tunisienne en Coupe CAF
L’Etoile sportive du Sahel (ESS), vainqueur de la Ligue des champions 2007, accueille le Club sportif de Sfax (CSS), samedi, au stade olympique de Sousse, dans le cadre de la manche retour de la 17ème Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Le match aller disputé, il y a deux semaines à Sfax, a été sanctionné par un nul blanc (0-0).
A elles deux, ces formations comptent cinq victoires dans cette compétition : trois pour l’ESS (1995, 1999, 2006, record co-détenu avec la JSK d’Algérie) et deux pour le CSS (1998, 2007) qui est le détenteur du trophée.
Seule certitude : le football tunisien va, au terme de la rencontre, remporter la septième Coupe de la CAF de son histoire (le sixième étant le fait de l’Espérance de Tunis, en 1997) en 17 éditions de cette compétition. Sinon, les deux équipes traversent une période délicate.
Dans le camp « étoilé », l’entraîneur Michel Decastel a été limogé et remplacé (à titre intérimaire) par le directeur technique du club, le Français Hervé Gautier, spécialiste de la formation des jeunes. L’électrochoc escompté ne s’est pas encore produit, l’Etoile n’ayant toujours pas atteint sa vitesse de croisière.
« C’est un pari que je dois gagner », alerte cependant Hervé Gauthier, indiquant que pour moi, « chaque match a sa vérité et chaque génération diffère de l’autre. En tant que nouvel entraîneur de l’Etoile, je dois faire de mon mieux pour réussir ma mission afin de remporter ce titre et le dédier à ceux qui ont placé leur confiance en ma personne ».
A Sfax, la qualification pour cette finale africaine est un exploit en lui-même. Aussi bien au vu des changements radicaux qui y sont survenus à l’intersaison (nouvelle direction, nouvel entraîneur, équipe reconstituée) qu’après la mauvaise entame de la saison locale et les difficultés éprouvées lors d’une bonne partie de l’actuelle campagne africaine. Malgré des résultats médiocres en championnat et en phase aller de la Coupe de la CAF, et devant les appels d’une frange du public et des médias de Sfax au licenciement de l’entraîneur Ghazi Ghraïri, le président du CSS Moncef Sellami n’a pas plié aux critiques et a fait face tout seul, à une opposition féroce.
Avec une défense confirmant sa solidité au fil des matches (zéro but encaissé durant les trois dernières rencontres), c’est l’attaque sfaxienne qui laisse à désirer.
Malgré la présence des meilleurs attaquants étrangers du championnat dans ce compartiment (Kouassy Opoko, Soumah), l’équipe de Ghraïri n’arrive toujours pas à retrouver son efficacité et concrétiser le grand travail effectué par Nafti et consorts.
« Il s’agit d’assurer une meilleure synchronisation des mouvements offensifs et de faire preuve d’un opportunisme de bon aloi », explique Ghraïri, l’entraîneur noir et blanc. «Le dispositif qui sera mis en place dénote, par ailleurs, le souci de pallier ce point faible qui marque les dernières sorties de l’équipe», rassure-t-il.
Avant d’ajouter : « ce sera, à n’en point douter, un match d’attaque. C’est le prix pour mériter ce titre ».
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