[Vidéo] Coup d’État au Gabon : comment Ali Bongo Ondimba est tombé

Il n’aura fallu que quelques heures pour que le coup d’État mené par le général Brice Clotaire Oligui Nguema contre Ali Bongo Ondimba soit « consommé ». Retour sur ces moments décisifs qui ont vu basculer le Gabon.

Publié le 31 août 2023 Lecture : 1 minute.

En moins d’une journée, Ali Bongo Ondimba sera passé du statut de président réélu à celui de président déchu. Les résultats du scrutin du 26 août qui le donnaient vainqueur face à son opposant Albert Ondo Ossa à peine proclamés, les putschistes apparaissaient sur les écrans de la télévision nationale gabonaise pour revendiquer la prise de pouvoir.

Mis « à la retraite », placé en résidence surveillée, son épouse et son fils arrêtés, une partie de sa garde rapprochée interpellée… Ali Bongo Ondimba a lancé – en anglais – dans les heures qui ont suivi son éviction, un appel à l’aide. Un appel qui, pour le moment, ne semble pas avoir eu d’effet notable, tant les réactions de la communauté internationale sont « prudentes ». Même le Maroc de Mohammed VI, pourtant ami intime d’Ali Bongo Ondimba, s’est contenté d’une condamnation de pure forme.

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Les intentions des putschistes sont encore floues. Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema – officiellement désigné président de la transition mercredi 30 août au soir – a promis une « transition fluide et exemplaire » et s’est engagé à « garantir la stabilité et la prospérité du Gabon ». Mais, tandis que des foules célèbrent la chute de l’ancien président, le cadre et le calendrier de la transition restent encore à poser.

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