Inauguration du gisement d’uranium d’Imouranen

Le président nigérien inaugure ce lundi l’importante mine d’uranium d’Imouraren (Nord). Le groupe français Areva doit commencer l’exploitation de ce gisement à partir de 2012.

Publié le 4 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Le président nigérien Mamadou Tandja inaugure lundi un des plus grands gisements d’uranium en Afrique, à Imouraren, dans le nord du pays. Son exploitation à l’horizon 2012 par le groupe français Areva va placer le Niger au deuxième rang mondial des pays producteurs d’uranium.

Situé dans le département d’Arlit, le site d’Imouraren, dont le contrat d’exploitation a été signé en janvier dernier entre Niamey et Areva, aura également une production record de près de 5000 tonnes d’uranium par an, indique-t-on.

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L’exploitation de ce site va déboucher sur la création d’une société mixte dans laquelle le groupe français détiendra plus de 65 pour cent du capital contre 33 pour cent pour l’État du Niger.

Quelque 1400 emplois permanents et de très nombreux emplois induits vont accompagner l’exploitation de ce gisement, ce qui permettra un doublement de la production uranifère annuelle.

111 milliards de FCFA

Selon la présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, la compagnie minière va investir environ 111 milliards de FCFA (1,5 milliards d’euros) dans le secteur minier nigérien, à compter de l’année 2009.

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Fin mars dernier, le Président français Nicolas Sarkozy, en visite à Niamey, a affirmé que son pays et le Niger seront liés par un partenariat « stratégique » fondé sur le « gagnant-gagnant » faisant allusion à l’exploitation de l‘uranium dans les trente années à venir par le groupe Areva.

Depuis plus de 40 ans, l’uranium nigérien est exploité par le groupe nucléaire français Areva à travers ses filiales locales, Cominak et Somair, en vertu de deux conventions signées respectivement en février 1968 et en juillet 1974.

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Cependant, indique le Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (Rotab), les conventions minières signées avec Areva « ne comportaient pas de clauses relatives au développement durable des zones d’exploitation et à la protection de l’environnement ».

Les débats autour de la redistribution des ressources issues de l’exploitation uranifère ainsi que les méthodes de recrutement du personnel minier par Areva ont servi de prétexte pour l’éclatement de la rébellion touarègue dans le nord du Niger.

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