De la RDC à Madagascar, le Japon tisse sa toile dans les métaux critiques

De l’exploration à l’exploitation, l’archipel a signé une série de contrats avec trois pays africains pour sécuriser ses approvisionnements en minerais critiques.

La mine d’uranium de Husab, dans l’ouest de la Namibie. Le 11 mai 2018. © Wu Changwei/Xinhua/REA

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Publié le 1 septembre 2023 Lecture : 2 minutes.

Jusque-là discret, contrairement à son voisin chinois, le Japon s’est engagé dans une opération séduction sur le continent pour se faire une place dans l’échiquier africain des métaux critiques. Bras armé de l’archipel nippon pour les matières premières, l’Organisation japonaise pour les métaux et la sécurité énergétique (Jogmec, en anglais) a officialisé, en août, une série de contrats pour renforcer ses approvisionnements en minerais indispensables à la transition énergétique.

Accompagnés par le ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (Meti), Nishimura Yasutoshi, les représentants du Jogmec ont, en effet, mené une tournée estivale dans cinq pays d’Afrique australe. Si en Angola, comme au Madagascar, la délégation japonaise s’est contentée de dépoussiérer les opportunités de coopération, en RDC, en Namibie et en Zambie, l’État insulaire asiatique est parvenu à une batterie d’accords avec les autorités locales.

Bataille pour les minéraux critiques

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