En RDC, comment la répression d’une manifestation à Goma a viré au bain de sang
Une cinquantaine de personnes ont été tuées le 30 août dans la capitale du Nord-Kivu. À l’origine du drame, une manifestation interdite contre la Monusco organisée par une secte mystico-religieuse appelée Foi naturelle judaïque et messianique.
Les images sont insoutenables. Des dizaines de corps traînés au sol puis empilés dans des camions par des membres des forces armées congolaises (FARDC) casqués. Un par un, sans ménagement, comme on jetterait des sacs poubelle dans une benne à ordures. La plupart des corps sont inertes. On semble parfois déceler un tressaillement. La scène se déroule à Goma, dans la journée du 30 août. Quelques heures plus tôt, une manifestation interdite a été violemment réprimée. Le bilan est lourd : officiellement, près d’une cinquantaine de morts. Mais selon certaines sources locales jointes par Jeune Afrique, il pourrait rapidement grimper à une centaine. Plus de 150 personnes ont été arrêtées, dont certaines ont été immédiatement jugées.
Carnage
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