Comment la réhabilitation de routes pourrait booster Madagascar
Pendant plus de cinquante ans, la Grande Île a privilégié la desserte aérienne intérieure. Résultat, elle ne dispose toujours pas d’un réseau routier à même d’assurer son développement.
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La « route des œufs » : située à une trentaine de kilomètres (km) au nord d’Antananarivo, cette route de 20 km, qui traverse plusieurs localités spécialisées dans l’élevage de poules pondeuses (40 % de la production nationale), a été entièrement réhabilitée et bitumée entre 2018 et 2021 par des opérateurs chinois. Elle permet aux éleveurs d’acheminer leurs œufs sans casse. © SITRAKA RAJAONARISON/Xinhua via AFP
Certains choix politiques façonnent pour longtemps la réalité d’un pays. Et le choix opéré par les pères de l’indépendance malgache, lors de la première République, de privilégier la desserte aérienne intérieure en multipliant les aérodromes régionaux, plutôt que de bâtir un réseau routier digne de ce nom, continue aujourd’hui d’affecter les activités économiques et le développement humain à travers tout le pays.
Moins de 6 000 km bitumés
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