Les femmes en politique, une force du règne de Mohammed VI
Le bilan des dix années de règne de Mohammed VI à la tête du Maroc est l’occasion de noter les progrès conséquents qui ont été effectués en matière de représentativité des femmes dans la sphère politique.
Les élections locales marocaines du 12 juin dernier ont représenté à juste titre une consécration de l’élan enclenché au Maroc, qui fête dix ans de règne de Mohammed VI, en matière de réhabilitation politique de la femme et son implication volontariste dans la gestion de la chose publique.
Contre 0.56 % en 2003, la classe politique marocaine a revu à la hausse, en décembre dernier, la représentativité féminine aux Communales pour la situer à 12 % suivant un consensus « salutaire » qui a permis l’élection de quelque 3.406 femmes sur un total de 20.458 candidates, contre 127 en 2003.
Sept femmes siègent déjà depuis octobre 2007 au gouvernement marocain composé de 34 membres et 35 sont aussi présentes dans l’hémicycle sur 325. Cette implication politique a été jugée indispensable pour donner corps à une égalité juridique de plus en plus palpable en dépit des résistances sociales conservatrices.
La même dimension a trouvé sa traduction en matière diplomatique. Une dizaine de femmes sont ambassadrices du Royaume, un peu partout dans le monde.
En 2006, le Roi Mohammed VI avait franchi un nouveau pas en nommant la première femme au poste de gouverneur, soit la plus haute autorité administrative locale. En 2008, un groupe de 19 femmes a même ouvert le bal des promotions féminines à l‘école des agents de l’autorité, monopolisée par les hommes depuis sa création en 1965.
La présence politique féminine s’inscrit, aux yeux des observateurs, dans une optique globale de normalisation pour s’arrimer aux exigences du troisième millénaire.
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