Le nouveau président de la cour suprême prête serment
Le nouveau président de la cour suprême de Guinée a prêté serment jeudi à Conakry. Me Yves Aboly a juré de faire appliquer la loi, en toute honnêteté et transparence.
Nommé à la tête de la plus haute institution judiciaire de la Guinée, le 18 avril dernier, le nouveau président de la cour suprême, Me Yves Aboly, a prêté serment, ce jeudi, à Conakry, dans un Palais Sékoutoureya archicomble.
Initialement prévue à 10 heures, la cérémonie de prestation n’a démarré que deux heures plus tard.
Le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara a dit que la nomination de Me Yves Aboly est bien méritée et ne repose pas sur la complaisance.
Parlant du prochain procès des présumés narcotrafiquants ou prédateurs de l’économie nationale, il a invité le magistrat à faire preuve de sagesse, d’équité et de transparence.
Dadis appelle la cour suprême à l’équité
« Qu’on sache qui a fait quoi et qui n’a pas fait quoi, M. le 1er Président de la Cour suprême. Le peuple vous attend et vous écoute, les cadres aussi, la communauté internationale également. Les mass-médias, tout le peuple vous attend. Je vous observe, moi aussi. Si le jugement est bon, le peuple sera fier de vous et vous appréciera. Mais s’il est mauvais, puisque fondé sur le paternalisme, l’injustice, le fraternalisme, l’affinité, le népotisme, le régionalisme, vous cassez ainsi l’élan de tout un peuple qui aspire au changement », a- t-il dit.
Mais pour le président Dadis, si ce procès tant attendu n’a toujours pas eu lieu c’est parce que la capitale guinéenne était privée d’électricité. « Conakry est dans le noir, voilà pourquoi, nous avons pris les devants très tôt pour nous engager à fournir le courant aux populations, vaille que vaille, le plus rapidement possible pour que les Guinéens de l’extérieur et ceux de l’intérieur soient mis au courant du procès au même moment », a-t-il justifié.
Dans son intervention, le premier président de la cour suprême de Guinée a juré de faire appliquer la loi, en toute honnêteté et transparence.
Le ministre de la justice, le colonel Siba Lohalamaou, a exprimé l’espoir de voir les chantiers ouverts par la junte devenir le socle d’une nouvelle ère pour les populations guinéennes, qui n’ont plus confiance en les institutions judiciaires.
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