À Madagascar, la vanille aura-t-elle bientôt un juste prix ?

Contraint de libéraliser la filière sous la pression des grands acheteurs internationaux, Tana tente d’éviter une chute des revenus des petits producteurs. Un dossier suivi de très près par Andry Rajoelina, à quelques semaines de la présidentielle.

« Vanille rouge » (traitée par une cuisson spéciale) mise à sécher au soleil, dans la commune de Bemalamatra, près de Sambava, dans le nord-est de Madagascar. © RIJASOLO/AFP

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Publié le 30 septembre 2023 Lecture : 5 minutes.

Dans une rue d’Antananarivo, le 20 décembre 2018. © Themba Hadebe/AP/SIPA
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Madagascar : Grande Île, grands défis

La campagne pour l’élection présidentielle bat son plein. Mais les Malgaches sont surtout préoccupés par la crise économique et la dégradation de leurs conditions de vie.

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Quel doit être le juste prix de la vanille malgache ? Après avoir décidé, en 2020, d’appliquer un tarif plancher de 250 dollars pour un kilo de gousses noires exportées, le gouvernement de Madagascar a revu sa stratégie en annonçant, en avril 2023, sa volonté de libéraliser la filière. Volonté concrétisée un mois plus tard par décret présidentiel. Le chef de l’État n’a en effet pas d’autres choix que de s’engager personnellement sur ce dossier ô combien essentiel pour le pays et sa population.

Quelques mesures censées rassurer

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