Abdoulaye Wade en mission de médiation

Le président sénégalais s’est rendu jeudi en Mauritanie, où il a rencontré plusieurs acteurs de la crise qui secoue le pays. Des représentants de l’Onu, de l’Union Africaine ou encore de la Communauté des Etats sahélo-sahariens participent également aux pourparlers.

Publié le 26 juin 2009 Lecture : 2 minutes.

Le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, arrivé à Nouakchott jeudi en fin d’après-midi, a aussitôt entamé ses rencontres avec les protagonistes de la crise née du putsch du 6 août dernier en Mauritanie, a constaté APA à Nouakchott.

Me Wade s’est entretenu en premier lieu avec le président du Conseil constitutionnel, Abdellahi Ould Ely Salem, et certains membres de ce Conseil. Il a par la suite reçu le président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi avant d’accorder une audience similaire au chef de file de l’opposition, Ahmed Ould Daddah.

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Aucune information n’a filtré de ces entretiens qui ont porté sur les possibilités de mise en œuvre de l’accord de Dakar devant mettre un terme à la crise. Le président sénégalais devra rencontrer, dans le même cadre vendredi, le président du Haut conseil d’Etat au pouvoir et candidat à l’élection présidentielle, le général Mohamed Ould Abdelaziz.

Ce dernier vient de regagner Nouakchott après une tournée qui l’a mené dans de nombreuses villes intérieures du pays.

Aux grands maux…

Me Wade qui dirige la médiation internationale sur la crise mauritanienne est secondé à Nouakchott par son ministre des affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, le représentant de l’ONU en Afrique de l’ouest, Said Djinnit, le président de la commission de l’UA, Mohamed Ali Nadhif, et le secrétaire général du CEN-SAD (Communauté des Etats sahélo-sahariens), Al Madani Al-azhari.

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Le président de l’exécutif africain, Jean Ping, et le commissaire à la paix et à la sécurité, Ramtane Lamamra, sont attendus à Nouakchott pour la même mission.

Signé le 4 juin dernier à Nouakchott, l’accord de Dakar a fixé l’élection présidentielle au 18 juillet prochain et prévu la formation d’un gouvernement d’union nationale dont le décret de désignation sera signé par Ould Cheikh Abdellahi qui présentera par la suite sa démission volontaire.

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Mais sa mise en œuvre butait toujours sur le statut du Haut conseil d’Etat dont la dissolution est exigée par le président déchu et exclue par le camp d’Abdelaziz.

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