En RDC, la garde républicaine au centre de l’enquête sur la tuerie de Goma 

Le commandant de cette unité à Goma a été arrêté. En cause : son rôle dans les événements ayant fait plus de quarante morts le 30 août. 

DDes personnes arrêtées lors d’une opération militaire visant à empêcher une manifestation contre la Monusco organisée par une secte religieuse, à Goma, dans l’est de la RDC, le 30 août 2023.RCONGO-UNREST © AFP

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Publié le 4 septembre 2023 Lecture : 4 minutes.

Face au tollé provoqué par la répression meurtrière d’une manifestation le 30 août à Goma, les autorités ont décidé de changer de ton. Au lendemain des faits, le ministère de la Communication avait en effet défendu l’action des forces de sécurité. « Les manifestants ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public, et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la police entraînant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville », avait déclaré le ministre Patrick Muyaya dans un communiqué.

Sanctions

Le discours est désormais bien différent et le gouvernement a décidé de frapper fort. « Félix Tshisekedi est extrêmement fâché et indigné, affirme un membre du gouvernement. Il ne comprend pas une telle brutalité contre des civils. »

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