Les obsèques du président Bongo se poursuivent à Franceville
Les obsèques du président gabonais Omar Bongo Ondimba se poursuivent ce mercredi dans sa ville natale de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, dans le sud-est du Gabon où il sera inhumé jeudi.
Arrivée à la tombée de la nuit, la dépouille du chef de l’Etat est exposée au palais présidentiel. Elle reçoit depuis hier soir l’hommage des populations qui sont encore nombreuses, mercredi, pour l’ultime adieu à celui qui a régné sans partage sur le Gabon 41 ans durant.
Chants patriotiques, chants religieux et chants traditionnels rythment la cérémonie, retransmise en direct par les télévisions, et qui se déroule sur le même scénario qu’à Libreville où la dépouille d’Omar Bongo Ondimba a été « veillée » pendant cinq jours et cinq nuits.
L’esplanade du palais présidentiel de Franceville est noire de monde. En provenance des quartiers reculés et huppés de Franceville et des lointaines contrées de Bongoville, Akiéni, Mounana (. . ), les populations sont venues massivement rendre un dernier hommage au chef de l’Etat.
Un speaker annonce dans un haut parleur l’ordre de passage des délégations officielles et des personnalités. Le rituel est toujours le même : recueillement et dépôt des gerbes de fleurs devant la bière qui repose sur un catafalque.
L’archevêque de Libreville, Mgr Basile Mve Engone, plusieurs membres du gouvernement, et quelques chefs d’Etat ont également fait le déplacement à Franceville où le président Bongo Ondimba sera inhumé dans l’intimité jeudi à 11H00 (10HGMT).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?