En RDC, des élections le 20 décembre, vaille que vaille

En convoquant le corps électoral pour la présidentielle, la commission électorale s’engage à organiser les scrutins dans les délais constitutionnels, malgré des critiques de l’opposition et de la société civile.

Le président de la Commission électorale nationale Indépendante (Ceni), Denis Kadima, le 1er septembre 2023. © TWITTER CENI-RDC

Publié le 5 septembre 2023 Lecture : 3 minutes.

Denis Kadima entrevoit-il le bout du tunnel, lui qui, dans une interview accordée à Jeune Afrique, avait dit avoir « hâte d’en finir avec ces élections » ? Le 1er septembre, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a officiellement convoqué le corps électoral pour le scrutin présidentiel du 20 décembre.

« À ces prophètes de malheur qui espèrent et affirment à haute voix que la Ceni sera la cause d’un violent conflit postélectoral, qui justifierait une grave instabilité politique et qui conduirait à un changement de régime antidémocratique, nous répondons simplement en deux mots : sans effets », a-t-il lancé depuis le QG de la Ceni en pleine réfection. Dans sa ligne de mire : la mission d’observation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’Église du Christ au Congo (ECC).

« Audit citoyen »

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