En RDC, une trentaine de compagnies minières déchues de leurs droits d’exploitation sans explications
La décision de l’État congolais, qui n’a guère été motivée, soulève de nombreuses questions. Et suscite de fortes inquiétudes dans les localités concernées.
Le 31 juillet, un arrêté signé par Michel Kibonge Nyekuma, directeur de cabinet du ministre des Mines, a annulé les droits d’exploitation de 29 compagnies sur des gisements en République démocratique du Congo (RDC). Parmi elles, Cico, Cilu, Comide, Boss Mining, Ruashi Mining, PPC Barnet ou encore Chemaf, appartenant à des groupes congolais mais aussi allemands, kazakhs, chinois, indiens, sud-africains ou australiens.
Si l’État congolais n’a pas formellement justifié les raisons de cette décision, des sources proches du dossier suggèrent qu’elle aurait été prise en raison de l’absence de cahier des charges relatif à l’action sociale et environnementale des entreprises. En mars 2018, le gouvernement avait promulgué un nouveau code minier où ces problématiques étaient devenues prépondérantes. On évoque même une nouvelle modification dudit code afin de renforcer encore ces exigences.
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