En RDC, une trentaine de compagnies minières déchues de leurs droits d’exploitation sans explications

La décision de l’État congolais, qui n’a guère été motivée, soulève de nombreuses questions. Et suscite de fortes inquiétudes dans les localités concernées.

La mine de cuivre Frontier de Sakania, à la frontière avec la Zambie, dans la province du Haut-Katanga. © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

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Publié le 6 septembre 2023 Lecture : 5 minutes.

Le 31 juillet, un arrêté signé par Michel Kibonge Nyekuma, directeur de cabinet du ministre des Mines, a annulé les droits d’exploitation de 29 compagnies sur des gisements en République démocratique du Congo (RDC). Parmi elles, Cico, Cilu, Comide, Boss Mining, Ruashi Mining, PPC Barnet ou encore Chemaf, appartenant à des groupes congolais mais aussi allemands, kazakhs, chinois, indiens, sud-africains ou australiens.

Si l’État congolais n’a pas formellement justifié les raisons de cette décision, des sources proches du dossier suggèrent qu’elle aurait été prise en raison de l’absence de cahier des charges relatif à l’action sociale et environnementale des entreprises. En mars 2018, le gouvernement avait promulgué un nouveau code minier où ces problématiques étaient devenues prépondérantes. On évoque même une nouvelle modification dudit code afin de renforcer encore ces exigences.

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