Au Niger, l’armée française commence à plier bagages

À la demande de Niamey, la France a initié un processus de retrait de certaines de ses capacités militaires dans le pays. Entre 1 200 et 1 400 soldats français y sont déployés, ainsi que des avions de chasse et des drones.

Un soldat de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) française devant un hélicoptère NH90 Caïman, sur la base militaire de Ouallam, Niger, le 15 juillet 2022. © BERTRAND GUAY/AFP

Un soldat de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) française devant un hélicoptère NH90 Caïman, sur la base militaire de Ouallam, Niger, le 15 juillet 2022. © BERTRAND GUAY/AFP

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 6 septembre 2023 Lecture : 3 minutes.

Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger pousse l’armée française vers la sortie. Le lundi 5 septembre, le ministère français des Armées a reconnu que des « échanges » avaient bien lieu entre Paris et Niamey sur le retrait de « certains éléments militaires » français du pays. La veille, Ali Mahaman Lamine Zeine, le Premier ministre nigérien nommé par la junte, a affirmé que des « échanges » étaient en cours pour obtenir un départ « très rapide » des soldats français – tout en disant vouloir, « si possible », « maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses ».

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