Creuset des élites et de l’entre-soi, l’Enam peut-elle changer ?
Depuis l’indépendance, l’École nationale d’administration et de magistrature forme des élèves triés sur le volet, appelés à exercer les plus hautes fonctions du pays. Mais dans le Cameroun de Paul Biya, elle est aussi devenue le symbole d’un privilège de classe.
La rentrée scolaire n’a pas encore eu lieu, mais une atmosphère studieuse règne déjà dans les salles de classe du lycée de Ngoa Ekelle, un petit établissement situé en plein cœur de Yaoundé. Depuis bientôt un mois, une centaine d’étudiants assiste assidûment aux cours préparatoires aux épreuves du concours d’entrée à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam).
Promesse de
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Déjà abonné ?
Connectez-vous
la suite après cette publicité
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...