Africa Re, Santam, Continental Re… Réassurance : la consolidation fait la force

Les grands réassureurs continentaux appellent à rompre avec le modèle des petits acteurs nationaux qui n’ont pas la capacité de prendre en charge les risques majeurs. Mais la volonté des États de garder les primes au niveau national les en empêche… pour l’instant.

L’augmentation des taux de réassurance au niveau mondial a rendu difficile l’obtention de couverture d’assurance pour les grands projets africains. © Montage JA

David Whitehouse © The Africa Report

Publié le 25 septembre 2023 Lecture : 6 minutes.

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[Exclusif] Classement des 300 champions africains de la finance 2023

Retrait des groupes internationaux, percée des banques régionales, séquelles du Covid, arbitrage entre souveraineté et concurrence, pénurie de personnel IT… La finance africaine se réinvente : notre dossier exclusif décrypte toutes les nouvelles tendances.

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300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – « De nombreux réassureurs africains opèrent sur des marchés trop petits pour réaliser des économies d’échelle », assure Junior Ngulube, administrateur non exécutif chez Santam Insurance et Continental Reinsurance. « À l’heure actuelle, les risques locaux ont tendance à rester réassurés localement, à l’exception des produits très spécialisés. Notamment parce que de nombreux pays exigent que l’ensemble des solutions présentes sur le marché national aient été explorées avant de rechercher une garantie à l’étranger. »

L’objectif est certes « bien intentionné », reconnaît Junior Ngulube, mais « il étouffe involontairement la concurrence. Il n’est pas nécessaire d’avoir un réassureur pour chaque pays. La concurrence est la meilleure solution pour tout le monde et, d’abord et avant tout, pour le client ».

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