Salah, Onana, Osimhen et Bounou en lice pour succéder à Benzema
Le 6 septembre, le magazine mensuel France Football a publié la short-list des footballeurs qui restent en lice dans l’attribution du prochain Ballon d’or. L’Afrique y dénombre ses ressortissants.
C’est le 30 octobre prochain, au théâtre du Châtelet de Paris, que sera officiellement désigné le successeur du Français Karim Benzema pour le titre de meilleur joueur de football de la saison 2022-2023. Pour susciter le buzz et nourrir le teasing qui sied à la quête d’un trophée à dimension planétaire, France Football vient de lever le voile sur l’identité des 30 nominés. Que tel ou tel joueur cité ait ou non des chances d’être primé, figurer dans cette liste est déjà l’équivalent d’une sélection pour la finale d’une grande compétition.
Chaque nation ou chaque continent fait les comptes de ses ressortissants. En deuil de celui qu’elle surnommait Ballon d’or, l’international malien Salif Keita, et toujours nostalgique du dernier récipiendaire de la récompense suprême, le Libérien George Weah, l’Afrique étudie de près la short-list publiée ce 6 septembre. En l’absence d’un Sadio Mané qui ne s’est pas sportivement épanoui au Bayern Munich, la presse cite quatre Africains parmi les 30 nominés. Le seul de ces footballeurs à avoir déjà eu les honneurs de cette sélection ultime est l’Égyptien Mohamed Salah du Liverpool Football Club.
En quête d’africanité
Trois autres joueurs du continent y figurent pour la première fois : le Camerounais André Onana du Manchester United Football Club, le Nigérian Victor Osimhen du Società Sportiva Calcio Napoli et le Marocain Yassine Bounou, coéquipier, au Al-Hilal Football Club, de Neymar Jr., le Brésilien dont le début de carrière semblait justement promettre un Ballon d’or. Pour l’heure, Neymar est absent de la liste, comme le Portugais Cristiano Ronaldo qui détient le record de nomination et a, lui aussi, succombé aux sirènes saoudiennes.
Conscient qu’il a largement infusé le monde du football, bien au-delà de ses frontières et de ses nationalités, le continent cherche la part d’africanité des 26 autres candidats. Peu cité par la presse du continent, le milieu de terrain d’Arsenal Football Club, Bukayo Saka, détient pourtant la double nationalité britannique et nigériane, si l’on en croit les différentes biographies. S’il n’est qu’Allemand, le milieu offensif du Bayern Munich Jamal Musiala est né à Stuttgart d’un père lui aussi nigérian. Le Français Randal Kolo Muani du Paris Saint-Germain est issu, lui, d’une famille d’origine congolaise.
Quant à deux autres stars françaises présentes dans la liste de France Football, il ne manque jamais un observateur africain pour évoquer leurs racines africaines. Il y a deux mois, le Cameroun ovationnait un « enfant du pays », à l’occasion du séjour yaoundéen de Kylian Mbappé, Camerounais par son père. En octobre dernier, à l’attribution du dernier Ballon d’or, la presse algérienne ne manquait pas d’évoquer le parcours de « l’attaquant franco-algérien » ou « star française d’origine algérienne » Karim Benzema.
Si les bookmakers n’oublient pas Kylian Mbappé, cette année, ils évoquent beaucoup les noms de l’Argentin Lionel Messi – sept fois lauréat du Ballon d’or et champion du monde en titre –, du Norvégien Erling Haaland et du Belge Kevin De Bruyne.
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