La chute des Bongo, un coup dur pour les entreprises marocaines ?
Telecoms, banque, mines, matériaux de construction… tirant profit des bonnes relations entre Rabat et Libreville, les entreprises marocaines se sont imposées dans plusieurs secteurs stratégiques au Gabon. Le renversement d’Ali Bongo Ondimba risque-t-il de changer la donne ?
« Historiques », « uniques », « séculaires »… À Libreville comme à Rabat, la description des liens qui unissent les deux pays tourne souvent au concours de superlatifs. C’est que, sous Hassan II comme sous Mohammed VI, l’amitié avec les Bongo n’a jamais été altérée par la moindre crise depuis 1960, entraînant dans son sillage un important développement des relations économiques au cours des deux dernières décennies. Tant et si bien que beaucoup n’hésitent pas à parler « d’eldorado gabonais » pour les entreprises marocaines.
La chute d’Ali Bongo Ondimba mettra-t-elle fin à cette idylle entre les deux « pays frères » ? C’est la question que se sont posés nombre de patrons marocains après l’annonce du coup d’État dans la nuit du 29 au 30 août. « Nous avons une petite période d’incertitude mais l’inquiétude s’est vite dissipée car notre groupe a de bonnes relations avec les autorités gabonaises, au-delà des relations avec la famille Bongo », confie à Jeune Afrique le responsable d’une grande entreprise marocaine présente au Gabon.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan