Au Burkina Faso, comment l’armée a été piégée à Koumbri

Le 4 septembre, des soldats du 12e Régiment d’infanterie commando (12e RIC) ont été encerclés par des jihadistes dans cette commune proche de Ouahigouya. Selon un bilan officiel, 17 d’entre eux et 36 VDP, des supplétifs civils de l’armée, ont été tués.

Des soldats burkinabè patrouillent dans un village du département de Gorgadji, le 3 mars 2019. © Luc Gnago/Reuters

Des soldats burkinabè patrouillent dans un village du département de Gorgadji, le 3 mars 2019. © Luc Gnago/Reuters

Publié le 11 septembre 2023 Lecture : 2 minutes.

L’armée burkinabè, habituée à une certaine omerta sur les pertes subies par ses hommes sur le terrain, a finalement publié un communiqué sur l’attaque de Koumbri. Le 5 septembre, la direction de la communication et des relations publiques de l’État major général des armées (EMGA) a confirmé ce dont bruissaient les réseaux sociaux depuis la veille : la mort de 17 militaires et de 36 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans une attaque contre un détachement du 12e Régiment d’infanterie commando (12e RIC) dans cette commune située à une trentaine de kilomètres de Ouahigouya.

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