Trois cas suspects d’Ebola signalés au Mali, le gouvernement appelle au calme

Pays limitrophe de la Guinée, épicentre du virus d’Ebola en Afrique de l’Ouest, le Mali a annoncé jeudi soir que « trois cas suspects » de fièvre hémorragique virale ont été détectés dans le pays. En attendant d’avoir des résultats de tests, le gouvernement appelle au calme.

Le corps d’une victime du virus Ebola évacué le 1er avril à Guekedou, en Guinée. © AFP

Le corps d’une victime du virus Ebola évacué le 1er avril à Guekedou, en Guinée. © AFP

Publié le 4 avril 2014 Lecture : 2 minutes.

Plus les jours passent, plus la fièvre hémorragique virale gagne l’Afrique de l’Ouest. Après un nouveau cas suspect d’Ebola signalé le 3 mars au Liberia, le gouvernement malien a annoncé dans la soirée que "les équipes socio-sanitaires déployées sur le terrain ont permis de déceler trois cas suspects" sur le territoire national.

"Sur les trois cas suspects, des prélèvements biologiques ont été effectués. Les échantillons prélevés ont été envoyés pour analyse au laboratoire de référence du CDC d’Atlanta, aux États-Unis. En attendant les résultats de ces analyses, les sujets ont été placés dans une unité d’isolement où ils reçoivent des soins appropriés. À l’heure actuelle, leur état de santé s’améliore", a-t-il ajouté.

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"Cas suspect ne veut pas forcément dire Ebola"

Ousmane Koné, le ministre malien de la Santé et de l’Hygiène publique, appelle néanmoins les Maliens à rester calme et à ne pas céder à la panique. "Des échantillons ont été prélevés et envoyés à l’extérieur pour analyse. Nous attendons les résultats que nous publierons immédiatement" dès qu’ils seront connus, a-t-il assuré, rappelant que "le concept de cas suspect ne veut pas forcément dire maladie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola".

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Le gouvernement malien a également annoncé qu’"un site d’isolement pour la prise en charge (des cas suspects et confirmés, s’il y a lieu) a été installé dans la périphérie de la ville de Bamako et d’autres sont en cours d’installation dans d’autres localités", soulignant que "les dispositifs de surveillance épidémiologiques restent renforcés sur le terrain. Les équipes socio-sanitaires déployées sont dotées d’équipements de protection individuelle et de médicaments pour la prise en charge de cas suspects".

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Le gouvernement exhorte par ailleurs à "éviter les déplacements non nécessaires vers les zones d’épidémie", et à un respect strict des mesures d’hygiènes et de protection individuelles "indispensables à la prévention de la maladie".

Pour l’instant, aucune information n’a été fournie sur l’origine de ces cas suspects.

(Avec AFP)

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