Télécoms, BigTech, banques… La guerre des talents a commencé

Les banques africaines font face à une concurrence féroce en matière de recrutement d’ingénieurs IT. Une situation qui menace leur rentabilité, mais aussi leur sécurité.

Parmi les banques les plus importantes du Kenya, réputées les plus rémunératrices pour les talents tech, certaines connaissent en 2023 une augmentation de 20 % à 35 % de leurs charges de personnel. © Montage JA

Publié le 25 septembre 2023 Lecture : 6 minutes.

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[Exclusif] Classement des 300 champions africains de la finance 2023

Retrait des groupes internationaux, percée des banques régionales, séquelles du Covid, arbitrage entre souveraineté et concurrence, pénurie de personnel IT… La finance africaine se réinvente : notre dossier exclusif décrypte toutes les nouvelles tendances.

Sommaire

300 CHAMPIONS DE LA FINANCE – Comment repeupler des bureaux vides ? Pour les banques kényanes, engagées dans une quête désespérée pour pourvoir les postes vacants dans les services de digitalisation et de mobile money, la réponse est limpide : avec de l’argent !

Parmi les banques les plus importantes du pays, réputées les plus rémunératrices pour les talents tech, certaines connaissent en 2023 une augmentation de 20 % à 35 % de leurs charges de personnel. Chacune essayant de renchérir sur les autres pour retenir ou embaucher la perle rare. Chez NCBA, par exemple, alors que le budget IT a augmenté d’environ 10 %, à 2,3 milliards shillings (14,7 millions d’euros), les charges de personnel ont grimpé à 5,9 milliards shillings en juin 2023 soit près de 30 % de plus que l’année précédente.

Sénégal, Kénya, même combat

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