Séisme au Maroc : « Il y a eu une centaine de répliques depuis le séisme de vendredi »

Quelles sont les causes du tremblement de terre qui a frappé Al-Haouz ? Comment se préparer au mieux aux phénomènes sismiques qui touchent régulièrement la région ? Le point avec Nacer Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique (ING) marocain.

Nacer Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique (ING) marocain. © DR

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Publié le 14 septembre 2023 Lecture : 4 minutes.

Quatre jours après le séisme d’Al-Haouz, qui a fait 2 946 morts et 5 674 blessés, selon le dernier bilan officiel, la riposte s’organise aussi du côté des spécialistes et des scientifiques. L’Institut national de géophysique-Centre national pour la recherche scientifique et technique (ING-CNRST), a ainsi déployé un réseau sismique temporaire autour de la zone épicentrale. Ce maillage, mis en place dans le cadre de l’activation du protocole d’intervention post-sismique, sert à renforcer l’enregistrement de toutes les répliques et accélérations générées dans cette zone.

L’ING concerné par la surveillance sismologique, créé en 1987, dépend en effet du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) et, de facto, du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Initialement simple laboratoire de physique et de géophysique, avant de devenir un institut national, il emploie aujourd’hui une dizaine de chercheurs au siège de Rabat, en plus de personnes affiliées aux antennes régionales.

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