La Turquie en Afrique, ou l’art de la souplesse
Après avoir réussi leur implantation diplomatique et économique sur le continent, les Turcs sont aujourd’hui contraints de composer avec l’instabilité qui affecte les pays du Sahel. Leur stratégie : un pragmatisme à toute épreuve.
Enracinement, audace calculée et, quand des imprévus surviennent, prudence de Sioux. Ainsi pourrait-on résumer la politique que mène la République de Turquie, qui fête ce 29 octobre son centenaire, dans une Afrique secouée par une série de coups d’État.
Jusque-là, la route semblait tracée. Au pouvoir depuis vingt ans (il a été réélu en mai), le président Erdogan, qui a sillonné une quarantaine de fois le continent, a noué des relations privilégiées avec nombre de dirigeants, du Sénégalais Macky Sall à l’Algérien Abdelmadjid Tebboune en passant par le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló ou le Libyen Abdelhamid Dbeibah.
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