Présidentielle à Madagascar : Andry Rajoelina et le TGV à la manœuvre

Sa candidature désormais officielle et validée pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, Andry Rajoelina se présente comme favori à sa propre succession. Mais le pays est-il prêt à le suivre ?

Andry Rajoelina à l’annonce de sa candidature, le 6 septembre 2023, à Antananarivo, lors de la cérémonie de clôture du congrès de son parti, le TGV. © TONI RASOAMIARAMANANA

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Publié le 26 septembre 2023 Lecture : 5 minutes.

Dans une rue d’Antananarivo, le 20 décembre 2018. © Themba Hadebe/AP/SIPA
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Madagascar : Grande Île, grands défis

La campagne pour l’élection présidentielle bat son plein. Mais les Malgaches sont surtout préoccupés par la crise économique et la dégradation de leurs conditions de vie.

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À quoi mesure-t-on l’imminence d’un scrutin présidentiel à Madagascar ? « À la multiplication et à la fréquence des cérémonies d’inauguration en tout genre », répond tout sourire un diplomate étranger. Le phénomène n’est pas propre à la Grande Île, mais force est de constater que le président Andry Rajoelina n’a pas chômé ces derniers mois.

Un candidat (pas) comme les autres

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, le chef de l’État malgache a parcouru la Grande Île pour couper les rubans et dévoiler les plaques en marbre célébrant l’ouverture d’un centre de santé, d’une mini-centrale solaire, du chantier de construction d’une école primaire ou de rénovation d’un stade… Le tout accompagné de distribution de sacs de riz pour les populations et de véhicules pour les autorités locales. Comme si le président voulait convaincre de la qualité de son bilan, à quelques semaines du scrutin présidentiel, prévu les 9 novembre et 20 décembre prochains.

Bien s’informer, mieux décider

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