Armes turques en Afrique, la fabrique d’un succès
Drones, hélicoptères d’attaque, blindés, engins de déminage… Quasi inexistante il y a encore vingt ans, l’industrie turque de l’armement est en plein essor. Et nombre de ses clients sont Africains.
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Un avion de combat Hürjet, de la société Turkish Aerospace Industries (TAI), au salon Teknofest, à Istanbul, le 29 avril 2023. © Diego Cupolo/NurPhoto via AFP
Merci aux embargos qui nous ont contraints à construire notre propre complexe militaro-industriel, pourraient dire les Turcs, qui, en l’espace de vingt ans, sont devenus des fabricants et des vendeurs d’armes mondialement reconnus. Leur dépendance en matière de défense était de 80% en 2000. Elle n’est plus que de 20%. Régulièrement privée de certaines livraisons par ses propres alliés européens et américains à la suite de son intervention à Chypre (en 1974), et, plus récemment, au motif qu’elle s’en sert pour lutter contre les indépendantistes kurdes du PKK-PYD, la Turquie a décidé de compter sur ses propres forces à partir du début des années 2000.
Près de 4,5 milliards d’exportations
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