3G : la concurrence s’accélère entre les opérateurs algériens

L’arrivée de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) relance la concurrence sur le marché algérien du mobile. À moins d’un mois de sa commercialisation, prévue pour le 1er décembre, les opérateurs s’affrontent. La bataille oppose notamment Nedjma-Ooredoo (filiale du qatari Ooredoo) à Mobilis (public). Le leader Djezzy, filiale du russe Vimpelcom, avec plus de dix-sept millions d’abonnés, se fait plus discret.

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Par placards publicitaires interposés, Nedjma réclame la première place sur le marché de l’Internet mobile, avec plus de trois millions d’abonnés. Mobilis réplique en affirmant qu’il a le meilleur réseau 3G, selon le classement établi par l’Autorité de régulation des télécoms (ARPT), à l’issue de l’appel d’offres pour la vente des licences 3G.

Stratégie commerciale

Dans cette bataille, le directeur général de Nedjma-Ooredoo, Joseph Ged a pris une petite avance en annonçant dès le 3 novembre dans un entretien accordé au quotidien électronique algérien TSA que « les prix d’accès à Internet ne vont pas changer » avec la 3G. Mobilis n’a quant à lui pas encore dévoilé sa stratégie commerciale. Pour moderniser leur réseau et acquérir les équipements 3G, les deux opérateurs ont lancé respectivement en 2011 et 2012 des investissements de deux milliards de dollars chacun.

Nedjma, qui change progressivement de marque pour devenir Ooredoo, compte sur la 3G pour augmenter ses parts de marché. Il est actuellement classé troisième opérateur avec près de dix millions d’abonnés. Quant à Mobilis, il affûte ses armes avec pour objectif de déloger Djezzy de sa place de numéro un du marché du mobile.