Au Maroc, la facture de l’après-séisme
Frappé par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire récente, le royaume panse ses plaies, tout en préparant la reconstruction. Une opération d’envergure qui « prendra du temps et nécessitera des moyens colossaux ».
Après avoir traversé sans flancher trois crises successives, induites par la pandémie, la guerre en Ukraine et la pire sécheresse depuis quarante ans, le royaume doit désormais gérer les conséquences d’un séisme dévastateur, le plus puissant de l’histoire récente du pays.
La sidération passée, c’est désormais sur la reconstruction que sont concentrés tous les efforts. « La reconstruction dans les montagnes de l’Atlas a, me semble-t-il, besoin de temps. Avant tout, les spécialistes doivent intervenir pour localiser les zones à reconstruire. Le tout en tenant compte des spécificités de la région, qui possède des particularités environnementales et culturelles importantes », explique à Jeune Afrique l’ancien ministre des Finances, Fathallah Oualalou, qui avait participé, sous le gouvernement de Driss Jettou, à la reconstruction de la ville d’Al Hoceima après le séisme de 2004.
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