Le minier Glencore Xstrata entre en bourse à Johannesburg

Le géant minier Glencore Xstrata a démarré le 13 novembre une cotation secondaire à la Bourse de Johannesburg (JSE), une étape de plus dans le cadre du renforcement de sa présence en Afrique subsaharienne.

Le titre de Glencore Xstrata s’impose directement comme la troisième valeur de la Place sud-africaine, derrière BHP Billiton et British American Tobacco. © DR

Le titre de Glencore Xstrata s’impose directement comme la troisième valeur de la Place sud-africaine, derrière BHP Billiton et British American Tobacco. © DR

Publié le 13 novembre 2013 Lecture : 2 minutes.

Le géant minier Glencore Xstrata a démarré le 13 novembre une cotation secondaire à la Bourse de Johannesburg (JSE). Avec une capitalisation boursière de près de 700 milliards de rands (67 milliards de dollars), le titre s’impose directement comme la troisième valeur de la Place sud-africaine, derrière BHP Billiton et British American Tobacco. « Il s’agit d’approfondir nos relations avec l’Afrique du Sud mais aussi de souligner notre confiance pour l’investissement dans toute l’Afrique », a déclaré dans un communiqué Ivan Glasenberg, le PDG du groupe déjà coté à Londres et Hong-Kong. « Alors que les autres groupes miniers réduisent leur exposition en Afrique du Sud, cette entrée en bourse est un signal fort envoyé par Glencore. Cela montre qu’ils voient ce pays comme une porte d’entrée vers le continent », note Hanré Roussow, analyste chez Investec Asset Management, cité dans la presse sud-africaine.

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Fusion au prix fort

Le groupe, fruit de la fusion en début d’année entre Glencore et Xstrata, est déjà actif sur le continent : outre ses activités sud-africaines dans le charbon et le ferrochrome, Glencore Xstrata oeuvre dans la ceinture de cuivre située entre la RD Congo et la Zambie, le zinc au Burkina Faso et en Namibie, le minerai de fer en Mauritanie, le nickel en Tanzanie ainsi que l’amont pétrolier au Tchad, au Cameroun et en Guinée équatoriale.

Suite à la coûteuse fusion au premier semestre 2013, le groupe a accusé une lourde perte de 8,9 milliards de dollars, dont une charge exceptionnelle de 7,6 milliards. Face à la baisse des prix des matières premières (-18 % pour le nickel, -15 % pour le cuivre sur les 18 derniers mois), le groupe a annoncé vouloir réduire ses investissements de 3,5 milliards de dollars d’ici à 2015. Mais il compte cependant investir 650 millions de dollars ces deux prochaines années dans l’exploration et la production (amont) de pétrole, notamment en Afrique de l’Ouest.

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Dans les premiers échanges le 13 novembre, le cours de l’action était en légère hausse à 5 460 rands (525 dollars), sur un marché en baisse.

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