Après le séisme d’Al-Haouz, il faudra bien plus que reconstruire

Alors que commence à se dessiner au Maroc la reconstruction de la province d’Al-Haouz, il faut désormais s’atteler au développement des régions marginalisées, qui n’ont guère profité de la transformation du pays et du tourisme.

Une équipe de secoureurs dans les ruines du village Imlil, dans la province d’Al-Haouz, au Maroc, le 14 septembre 2023. © Saouri Aissa/Xinhua.

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Publié le 23 septembre 2023 Lecture : 2 minutes.

Après les opérations de sauvetage, le royaume chérifien est désormais au chevet de la province d’Al-Haouz, particulièrement dévastée par le séisme. Le chantier est colossal : des dizaines de milliers de maisons à reconstruire, des services publics et des routes qu’il s’agira non seulement de rétablir, mais aussi de renforcer dans ces zones difficiles d’accès du Haut-Atlas.

Le drame est en ce sens d’autant plus douloureux qu’il a frappé une région enclavée et particulièrement déshéritée, qui abrite le plus grand nombre de pauvres au Maroc, selon une étude du Haut-commissariat au plan publiée en 2017.

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