Présidentielle à Madagascar : la confiance ne règne pas
Alors que la campagne pour la présidentielle vient de débuter, certaines décisions validées par la Haute cour constitutionnelle (HCC) interrogent sur la suite du processus électoral. Et suscitent des inquiétudes.
À six semaines du premier tour de l’élection présidentielle, organisé le 9 novembre, la tension semble être montée d’un cran à Madagascar. Plus particulièrement depuis le 9 septembre, dans la foulée de la démission d’Andry Rajoelina, qui s’était déclaré candidat à un second mandat trois jours plus tôt. Alors que l’ex-président prend quelques vacances en Europe, la Haute cour constitutionnelle (HCC) a en effet pris toute une série de mesures controversées.
Sans surprise, elle s’était déclarée incompétente, en août, concernant le dossier de la binationalité franco-malgache de l’ancien chef de l’État, laissant la justice rejeter, le 9 septembre, les plaintes déposées par une partie de l’opposition, pour valider la candidature d’Andry Rajoelina. L’étonnement a par contre été beaucoup plus grand le même 9 septembre au petit matin, lorsque le pays a découvert une autre décision actée dans la nuit par ses neuf sages.
Étrange intérimBien s’informer, mieux décider
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