Avec Anka, Moulaye Tabouré se rêve en catalyseur des exportations d’artisanat africain
La start-up ivoirienne Anka vient de réussir une levée de fonds de 5 millions d’euros. De quoi accélérer encore le développement du site Afrikrea qui veut contribuer à l’essor de l’exportation du « made in Africa » auprès des diasporas.
Une poudre de petit cola, un bracelet en coquillages, une robe en wax ou une corbeille en raphia. Ces produits conçus aux quatre coins de l’Afrique sont disponibles sur la plateforme Afrikrea, elle-même détenu par Anka, une start-up créée en 2016 par Moulaye Tabouré et son ami d’enfance, Abdoul Kadry Diallo. Depuis, le duo qui rêvait de percer dans le e-commerce africain a revu de nombreuses fois son modèle en ajoutant deux cordes à son arc : la livraison pour le compte d’artisans qui vendent via leurs propres réseaux sociaux ou sur Afrikrea, et un portefeuille inspiré de PayPal pour être payé de différentes façons (carte bleue, mobile money, Flutterwave, etc.) et gérer sa trésorerie.
Cinq millions d’euros injectés
Grâce à ce modèle qui garantit plusieurs sources de revenus (commissions de 10 à 15 % sur les ventes de produits, marges sur les frais de port et frais de transaction), la jeune pousse ivoirienne est parvenue à convaincre l’IFC, bailleur international peu habitué à soutenir des entreprises qui ne comptent que 40 employés et réalisent un chiffre d’affaires de 3,6 millions d’euros. Pourtant, la filiale de la Banque mondiale a injecté 5 millions d’euros en pré-series A, aux côtés de Proparco, filiale de l’Agence française de développement et de la Banque publique d’investissement BpiFrance.
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