Kenya : les corps des assaillants du Westgate aux mains du FBI

Les corps des membres présumés du commando islamiste ayant attaqué le centre commercial Westgate, mi-septembre à Nairobi, sont aux mains du FBI, la police fédérale américaine, a révélé vendredi l’armée kényane.

Le centre commercial Westgate, en partie détruit, à Nairobi, le 21 janvier 2013. © AFP

Le centre commercial Westgate, en partie détruit, à Nairobi, le 21 janvier 2013. © AFP

Publié le 8 février 2014 Lecture : 1 minute.

"Leurs corps sont avec le FBI, quelque part", a déclaré le chef d’état-major des Forces armées kényanes, Julius Karangi, lors d’un forum organisé par l’organe de supervision des médias pour analyser la couverture médiatique de l’attaque du Westgate, qui a donné lieu à d’innombrables rumeurs et désinformations. Il n’a donné aucun autre détail au sujet du commando ou des cadavres.

Un commando islamiste, présumé composé de quatre assaillants, avait attaqué le 21 septembre à la mi-journée, le Westgate, fréquenté par des Kényans aisés et des expatriés, tirant sur clients et commerçants, avant de se réfugier à l’intérieur et de soutenir le siège des forces de sécurité. Selon le chef de l’armée, les assaillants ont été éliminés le lundi suivant – soit après 48 heures de siège environ. "L’incident s’est produit samedi, nous les avons fini le lundi matin", a-t-il expliqué. La fin des opérations avait été officiellement annoncée le lendemain en fin de journée.

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Un journaliste de l’AFP sur place avait entendu ce lundi-là à la mi-journée une série d’explosions, après lesquelles une épaisse fumée noire, due à un incendie, avait commencé à s’échapper du centre commercial assiégé. Des membres des forces spéciales avaient indiqué qu’une arme antichar avait été utilisée pour éliminer le commando, retranché et inexpugnable. Les quatre membres du commando sont présumés être d’ethnie somali et être originaire de Somalie.

L’attaque, qui a fait officiellement au moins 67 morts, avait été revendiquée par les islamistes somaliens shebab, qui l’avait décrite comme une opération de représailles à l’intervention militaire kényane dans le sud somalien, dans le cadre de la Force de l’UA qui les combat.

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