La RDC « peut se passer » du FMI, assure Matata Ponyo

La République démocratique du Congo peut « passer un peu de temps sans » l’assistance du Fonds monétaire international, a déclaré samedi à Kinshasa le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, vantant les résultats économiques de son gouvernement.

Matata Ponyo a pris la tête du gouvernement en mai 2012. © Baudouin Mouanda pour JA.

Matata Ponyo a pris la tête du gouvernement en mai 2012. © Baudouin Mouanda pour JA.

Publié le 25 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

"Le Fonds monétaire peut être considéré comme un médecin de la maladie économique", a déclaré Augustin Matata lors d’une conférence de presse. "Lorsque vous êtes responsable, vous n’êtes pas malade, et lorsque vous n’êtes pas malade, vous pouvez passer un peu de temps sans votre médecin", a-t-il ajouté.

Faute d’avoir obtenu suffisamment d’informations sur une cession de parts dans une entreprise minière appartenant au portefeuille de l’Etat congolais, le FMI avait suspendu en décembre 2012 une ligne de crédit d’environ 560 millions de dollars accordée à la RDC en 2009.

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Augustin Matata répondait à la question d’un journaliste lui demandant où en étaient les négociations entre l’institution de Washington et Kinshasa en vue d’une reprise de ce prêt et si le gouvernement avait réellement besoin de l’assistance du Fonds. "Nous sommes en étroit contact avec le Fonds monétaire international et, le moment venu, lorsque les négociations, ou les concertations, seront bien avancées et que le programme se pointera à l’horizon, on vous le dira", a déclaré Augustin Matata.

"Le taux de croissance de la RDC en 2013 est de 8,5%, 3ème meilleure croissance en Afrique. La RDC vise un taux de croissance supérieur a 10% en 2014. Cela nous permet de nous consacrer au social", a-t-il également dit.

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